Et puis les poèmes viennent se poser sur la musique des autres, même si leurs auteurs -que je remercie amicalement pour leur prêt gracieux-ne l'ont pas forcément écrite en relation avec le même thème que moi. Qu'importe ! la rencontre est là, au service de l'émotion artistique!

Voici Diva, muse, égérie, une belle âme à la mission écourtée..

Écoutez, lisez, savourez...see you later !

(photo+texte et dit par D.H.)


Nota : le morceau débute après 10 sec !

DIVA

 

 

 

 

 

Je reviens au bosquet où coule la rivière
Au temple de Nature où,  sacrifiant Vénus,

 Nous découvrions, enfants, l'élan de nos corps nus
Immortelles pensées courant sous mes paupières.

 

 

 

C'était l'âge insouciant, l'âge d'escarpolette,
Ton sourire doré, ta frise de jupon
Dès que le vent coquin s'insinuait, fripon,
Sous tes jeunes atours de frêle goélette .

 

 

 

Tu voguais sous ma peau, gorgeais mon étamine,
Au soufflet de mon coeur jouais l'accordéon,
Je t'écoutais triller des couplets d'odéon
Radieux comme au vitrail la rose s'illumine .

 

 

 

Tu n'avais pas encor la ferveur populaire
Qui, plus tard, provoqua le tournant de ta vie,
Le succès ne t'avait pas encore ravie
Et conduite, démente, en ce lieu asilaire

 

 

 

Où, rivée aux barreaux, tu fixes la montagne
Inexorablement recluse pour toujours,
Où ta seule musique est, sur le point du jour,
Celle d'un sansonnet qui, parfois, t’accompagne !

 

 

 

Alors n’irons-nous plus rire à la balancelle ?

 - On me dit que tes yeux ne se ferment jamais !-

 Et si je ramassais, pour toi,  des brins de Mai ?

 Te souviens-tu ? les fleurs ? le son du violoncelle ?

 

 

 

On me dit que tu cries,  les poings sur les oreilles !

 Une cage à oiseau, vide, comme ornement !

 Et dans tes yeux hagards dévore le tourment

 Oh ma tendre Diva, reviendras –tu pareille ?

 

 

 

Reviendras- tu fado, murmure, cavatine

 Ode ?  comme aux temps où, mes vers t’ayant surpris,

 Tu en fis tes chansons, ah !tu m’auras tout pris

 Toi ma Prima Donna, ma douce Clémentine !

 

                           

 

                             +++++

 

 

 

Je reviens au bosquet où coule la rivière

 

Au temple de Nature où, sacrifiant Vénus,

 

Nous découvrions, enfants, l’élan de nos corps nus

 

Immortelles pensées courant sous mes paupières

 

 

 

    Reviendras tu pareille ?

 

Reviendras tu pareille ?

 

                                 Reviendras tu ?

 

          Oh..ma tendre Diva…

 

             

 

                          ++++++

 

 

 

Dominique Hilloulin

(texte protégé)

St Valentin 2016

 

 

 

 

 

Commentaires: 0

Écrire commentaire

Commentaires: 0


C'est un soir, un peu après minuit...douceur moite à Montpellier . Vous entrez dans ce bar où quelques musiciens font le boeuf . Vous sympathisez . Par le passé, certains d'entre eux ont accompagné  un certain Chuck Loeb, une "pointure" dans l'univers du Smoothy jazz !

Alors, comme on dit, "y'a plus qu'à ! " : on griffonne quelques grilles d'accords, on installe une rythmique, je sors de mon  calepin un octosyllabique qui n'attendait que cette occasion ! Mes nouveaux potes me passent le micro...Écoutez, savourez, lisez, on se revoit tout à l'heure autour d'un verre ?

Dominique

(photos +texte écrit et dit par D.H.)

Commentaires: 0

PIANO BAR

 

Baisers gourmands cherchent ta bouche

A butiner au ralenti,

Incendiaires comme un Chianti,

Satinés comme un croquembouche.

 

Emmitouflés dans des pulls laine,

Roucoulons des mots éperdus

Sous une alcôve inattendue,

Grisons-nous à en perdre haleine.

 

Octobre à coups de vent nous presse

Un peu plus l’un vers l’autre, étreints,

Ranimant nos volcans éteints,

Mains de lave sous nos caresses,

 

Au creux d’une porte cochère !

Nonobstant toute retenue,

Doucement, griffons la chair nue

Sous nos habits, rue des Archères,

 

Et, pour échapper à la foule,

Quand nos corps sonnent l’hallali,

Allons au piano bar l’Ulli

Flirter sur un vieux « Be my Fool !»

 

Tendrement lovés par la danse,

Près d’icônes et d’abat-jours,

Nous glissons jusqu’au petit jour, 

Languides, frôlant l’indécence.

 

Baisers fougueux trouvent la fièvre

Sous le velours de ton palais,

Je murmure « Lay Lady Lay »

A ton ouïe, du pointu des lèvres,

 

Et, complices de la pénombre,

Comme lierres entrelacés,

Jusqu’au plus intime enchâssés,

Nous célébrons Vénus dans l’ombre…

 

Ohh Babe

Oh, Yes Take it, Take it !

Once again Babe

Oh sweety,  sweety Babe

Just, just love It

OH Yeah, oh, oh Yeah!!

 

Baisers fougueux trouvent la fièvre

 Sous le velours de ton palais,

Je murmure « Lay Lady Lay »

A ton ouïe, du pointu des lèvres,

 

Et, complices de la pénombre,

Comme lierres entrelacés,

Jusqu’au plus intime enchâssés,

Nous célébrons Vénus dans l’ombre…

 

Dans l'ombre...

Dans l'ombre,

Dans l'ombre !

 

Dominique HILLOULIN

22/08/2016

(texte protégé)

(également présenté sur Short-Edition.com)

 

 

Commentaires: 1
  • #1

    pierrette (samedi, 28 janvier 2017 10:53)

    J'aime bien aussi. Ce n'est pas à mettre dans la rubrique slam. Ou alors, il faut accélérer. C'est à passer en fin de nuit...

Commentaires: 0

Service 2

Mihi quidem Antiochum, quem audis, satis belle videris attendere. Hanc igitur quoque transfer in animum dirigentes.


Service 3

Tamen a proposito, inquam, aberramus. Non igitur potestis voluptate omnia dirigentes aut tueri aut retinere virtutem.